Petite anecdote racontée par Gilbert ROUDIER, dès notre arrivée : « A l’époque du temps de la royauté la population masculine était censée faire les corvées de la commune. Il n’y avait pas de services, et les hommes passaient devant un docteur qui représentait la royauté et qui indiquait si tel ou tel était valide ou invalide. Le docteur de la royauté passait en revue des listes de 150 à 200 hommes. A cette époque les gens avaient beaucoup de handicaps.
Il y avait bien des gaillards mais pas tant que ça.

Et dans cette liste, il y avait mentionné monsieur «X » de la RESSEGUE (Gilbert ne se souvient plus de son nom). Cette personne vivait dans le moulin de la RESSEGUE qui alors n’était pas comme aujourd’hui (moitié moins grand). Le bâtiment de cette époque avait déjà l’étang construit avec deux sorties d’eau.

Le père ou le grand père de Gilbert Roudier disait qu’à l’époque, le moulin avait probablement une fonction de scierie ou de teinturerie. Des objets de teinturerie. Gilbert a effectué des fouilles et a retrouvé également des carrelages rouges (dont un orne la façade du moulin).

Gilbert suppose que la RESSEGUE qui signifie « la scie » en patois avec ses deux sorties d’eau devait faire tourner une scierie ou teinturerie. Son père a retrouvé des peignes (mais cela sans certitudes car ce ne sont que des informations racontées).

Après en 1921, le bâtiment initial a été agrandi (bâtiment qui forme la partie d’angle du moulin) avec un rouet supplémentaire. A ce temps, le moulin faisait l’huile et le grain (farine).
Le moulin se situe au niveau du pont de la RESSEGUE à l’intersection de 2 départements, 2 régions et 3 communes.
Gilbert Roudier nous explique le fonctionnement du moulin ……….

Puis nous parle de la fabrication de l’huile de noix. On écrasait le cerneau de noix par la force de l’eau. Une fois que le cerneau de noix était bien malaxé on le mettait à chauffer dans une grande poêle à la cheminée du moulin et après selon l’odeur c’était le moment de tirer l’huile. Après avoir été chauffé, il en sortait une pate liquide que l’on amenait dans un récipient et qui était emmailloté dans de la toile de jute. On mettait en place un taquet avec lequel on pressait grâce au poids d’une poutre et d’une vis de serrage. Il en sortait de l’huile de noix.

Gilbert en pleine action nous montre les gestes d’autrefois.

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