Ce moulin a été construit vraisemblablement au milieu du 18 ème siècle (1745 sur un linteau) est situé à BESSONIES sur l’OMBRE aux confins de Midi-Pyrénées, aux portes de l’Auvergne, dans un cadre rural très protégé. Il a céssé de fonctionner en 1990.
Il est particulièrement représentatif de l’économie rurale du XIXème siècle et de la première partie du XXème siècle avec son équipement pour moudre les grains (seigle, sarrasin, maïs, avoine, orge) qui est encore en place. Dans le passé, il a été un moulin à huile. Il dégage une atmosphère exceptionnelle d’authenticité comme le montrent ? les photos ? ci-dessous.

Pour ce moulin, la fiche de pré-diagnostic et celle de diagnostic de valorisation du moulin pour connaître les détails sur ce moulin sont les suivantes :
Fiche à retrouver
Traditionnellement, le moulin du PRAT travaillait à façon en livrant avec une mule la farine chez les clients. La préoccupation permanente du meunier Persouyre était d’amener de l’eau à son moulin de sorte qu’a la prise de l’eau sur l’Ombre, il a fallu ajouter une prise d’eau sur le ruisseau de Broussil venant augmenter le débit du canal d’amenée dans le bief qui mesure 50 mètres a une largeur allant en croissant d’un mètre cinquante jusqu’à neuf mètres.

L’état général du bâtiment qui abrite le moulin est bon, il souffre cependant d’un état pathologique d’humidité. A proximité se trouvent une grange et un hangar.

Le moulin est entraîné par un rouet volant en bois à cuillères (18) en excellent état qui tourne à la vitesse de 70 tours par minute. Il a été refait à l’identique en 2001. La partie motrice, bien conservée, est un témoin en état d’une technique traditionnelle simple et efficace. Sur deux paires de meules une seule fonctionne.

L’ancienne huilerie a été transformée en pressoir à pomme avec un levier. L’équipement pour moudre les grains est encore en place, en bon état, notamment la trémie et son auget.

Il y a encore, présente dans le moulin, une bluterie utilisée pour les céréales panifiables. La trompe en bois qui alimente en eau le rouet ainsi que les sommiers qui supportent les meules, ont été refaits. L’étang étant rempli en eau le moulin est susceptible de fonctionner.
Le propriétaire, âgé, n’a pas de projet particulier si ce n’est de maintenir en état ce magnifique moulin. Sa famille porte un grand intérêt à ce lieu unique en Ségala.
Il faudrait cependant faire le nécessaire pour conserver ce moulin en état de marche.

La trémie : Cette sorte d’entonnoir positionné au dessus des meules à l’aide du berceau pouvait contenir environ 50 kg de blé (parfois plus encore). Le meunier déversait son blé dans la trémie et pouvait ainsi laisser travailler son moulin. Il pouvait vaquer à d’autres occupations, la sieste d’après les plus médisants. Pour rappeler aux étourdis le travail de mouture en cours, la trémie était équipée d’un système d’alarme simple mais efficace : une pelote de chiffons reliée à une ficelle maintenant une cloche. Lorsque la trémie était presque vide, la pelote était libérée faisant ainsi basculer la cloche. Celle-ci une fois actionnée appelait ou réveillait le meunier pour venir rajouter du grain ou arrêter sa roue. Des moulins auraient brûlé faute d’attention ! Tout le monde connaît la chanson : « Meunier tu dors, ton moulin va trop vite !…Meunier tu dors, ton moulin va trop fort ! ». En effet faute de grain entre les meules, celles-ci s’emballaient. En se frottant l’une contre l’autre, elles créaient des gerbes d’étincelles pouvant communiquer le feu au moulin.
J’ai un peu regardé les commentaires sur le moulin. Par contre au niveau technique je n’ai pas d’éléments me permettant de vérifier. Par contre, il faudra corriger les fautes de frappe.
ON en reparle à la prochaine réunion.
J’ai vu mon cousin au sujet du « bélier ». il n’est plus en route depuis un bon moment mais toujours en place. Il me dit que si la vanne n’est pas trop rouillée, il doit fonctionner. il est d’accord pour faire un essai mais sans trop de spectateurs pour la mise en route. Si çà fonctionne bien sur.